Gaz noir

Je rêve.
D'un monde sain, dépollué de tous vices.
Ces vis qui clouent au cercueil de notre relation.
Jamais, ô grand Jamais, n'avais-je vécu de tel point d'interrogation.
C'est justement la forme de la cicatrice sur mon coeur, la marque que tu as laissée.
Les points de suture, eux-mêmes, s'interrogent.
Mais tu étais mon destin. C'était inévitable.
Sur ce point-là, pas d'interrogation.

Tu es mon énigme. L'énigme de ma vie.
Je vois maintenant d'un mauvais oeil ces ébats que nous partagions.
Il y avait du désespoir.
Du crack dans lequel nous nous ruions.
Je crois que ça m'a détruit le cerveau.
Que le vice y s'est vissé et sévissait comme invisible.

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Oui, ces vices invisibles craquent peu à peu ma conscience.
Et le barrage cède en apocalypse.
Qui détruira tout sur son passage.
Je vois des poissons morts, plaines désolées.
Suffoqués par ces m³ d'eau.
Tu étouffes tout. Prends tout l'espace.
Comme un gaz noir.