Les faux dieux

Bleu azur sur les toits de la mer
Olives alcoolisées au goût doux-amer
Vert et bleu se mélangent sous la chaleur d'été
À l'ombre délicate de la terrasse protégée

Les poils se hérissent en même temps que la peau sue
Ah, si seulement ils avaient su !
Que ce frisson d'Être n'est pas généré mais reçu
Par la même source infinie qui les a conçus

Mais ils s'obstinent et rejettent
Se soumettre ferait baisser la tête
Pourtant, leur nuque est déjà bien courbaturée de leurs allégeances mal placées.
Ils vénèrent leurs propres dieux, faits de leurs mains.
J'ai été l'un d'eux, je vivais pour le lendemain.
Mais ces dieux sont creux et ne nous mettent en mouvement que par manque.
Le mirage ne cesse de reculer
Ces alliés mentent