Débloqué en ordre de guerre

Je veux être + obéissant.
Ne pas arrêter d'écrire avant la fin de la page, typiquement.
Tu n'as pas le choix, pas d'alternative. L'alternative est dans l'esprit, elle n'est pas réelle. Elle paraît comme une branche partant du réel, comme une "éventualité", mais elle n'a pas le même tronc.
Le tronc, c'est now. Le tronc, c'est now. Pour aller ailleurs, il faut changer d'arbre. Alors tu coupes du bois. Tu te coupes des doigts. Au passage.
Ces petits bouts de chair et d'os jonchent le sol. Ils feront du fumier.
En effet, ils se putrifient et emplissent l'espace cranien de senteurs répugnantes.
Ces doigts coupés sont les actions avortées qui auraient pourtant donné de belles choses. Le monde aurait été un millième de % mieux avec elles. Mais tu l'en as privé.
T'imagines si tout le monde nous prive de ses millièmes de % ? Tu te retrouves dans un monde moche et gris.
Et c'est bien exactement ce qu'il se passe.
Tout le monde prive tout le monde.
On pourrait tous apporter tellement de choses.
Mais on succombe à l'attaque de l'ennemi qui nous dit que c'est insignifiant : "Boh, que tu le fasses ou non, ce n'est pas assez important".
Donc on ne le fait pas.
Alors que l'ennemi, lui, fait plein de petites choses "insignifiantes" chaque seconde pour rendre le monde + moche.
Donc bien sûr que la riposte est du même ordre !
Bien sûr que la riposte est en petits trucs !
Et les petits trucs positifs inignifiants s'accumulent.

Mais il y a un second piège à esquiver.
Avec + de discernement, on comprend que, ce qui compte, ce ne sont pas les choses faites. C'est d'être perçu comme faisant. C'est ça qui énergise les gens, les encourage, les désinhibe. (Pour les matheux : tu es f, pas f(x) (ni x).)
Dieu t'envoie une myriade de petites actions à faire mais il ne se focus pas tant que ça sur le résultat. Les actions donnent des choses et ces choses sont immobiles, figées. Elles sont le sillage qui s'estompe. Tu es le bateau.
Tu es toi, dans ton action. Et il n'y a que ça.
Tu es le bâton qui fait un trait dans l'eau.
Pas l'eau.
Ni les remous.
Tu es le bâton.
Tu es le faiseur de conséquences, jamais les conséquences.

Tu n'es pas tes enfants ! Tout le monde sait que c'est mal et faux de s'identifier à ses enfants ! Alors pourquoi tu fais pareil avec toutes tes actions ?





Tu es un faiseur de choses
Tu n'es pas les choses faites
Tant de choses tu trimballes dans ta tête
Qui ne sont pas toi
N'ont rien à voir avec toi (Tu as une expérience de faiseur, pas de chose.)
Tu es comme ce mouton :



T'aimerais pas une petite coupe ?